Psycho de comptoir
Notre dernier soir à New York, le lendemain de mon post précédent, nous avons fait la fête avec ma soeur et son ami. Et qui dit fête dit alcool...
Nous étions si bien alcoolisés, ma soeur et moi, que nous en sommes arrivés à nous disputer. A nous engueuler.
Peu importe le motif. Peu importent les mots et les pleurs échangés. Peu importe la peur qui m'a saisi, la peur de perdre ma soeur, la peur de détruire, sur une connerie (car j'étais à l'origine de cette dispute), la plus belle relation de toute ma vie.
Peu importe tout cela car le plus important, ai-je réalisé depuis, c'est ce que j'en ai retiré. Pas de suite, mais quelques jours après mon retour.
''Tu es secret, tu ne te livres pas, tu ne nous dis rien''.
Vlan, vlan et vlan !
Ces uppercuts m'ont d'autant plus fait mal qu'ils sont bien placés. Oui, je suis secret avec ma soeur. Oui, je suis secret avec certains de mes amis. J'en suis conscient et je travaille dessus.
J'ai une peur enracinée en moi, une peur forte. La peur de ne pas être aimé pour ce que je suis.
Nouveau constat avec ma psy.
Pourquoi je raconte cela ici?
Parce que je crois que j'ai croisé, grâce à ce blog et à sa version précédente, les personnes qui comptent le plus dans ma vie aujourd'hui.
Et ces personnes que j'aime connaissent, grâce aux pauvres écrits de ce blog, les plus noirs travers de ma personne. Sans me juger. Sans me lâcher.
Je pense à C (ou plutôt A dans la vraie vie), une boule de générosité, de douceur et d'attention.
Je pense à J qui sait avant moi les phases dans lesquelles je vais passer; je ne me lasse pas de nos soirées discussion, bière et réconfort. Ti amo!
Je pense aussi à B, que j'aime tendrement, et qui lit dans mon coeur comme personne.
Et pourtant, je ne m'épargne rien ici...
Paradoxal je vous dis.