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16 septembre 2012

Auto-flagellation

Sans titre

Je me sens bien et mal à la fois.

 

Bien parce que j'ai l'impression d'avoir fait la paix avec moi-même. D'être apaisé. Certes, je suis célibataire, aucun mec ne veut coucher avec moi. Je traverse un désert, long et aride sexuellement parlant. Je ne me sens pas désirable une seule seconde de la journée. Mais je suis serein. Pour la première fois de ma vie peut-être.

 

Mal parce que je sens que je ne suis plus le même. Que certaines personnes qui m'ont accompagnées ces derniers mois, ces dernières années, me semblent lointaines. Certaines m'avaient déjà exclu de leur vie ; j'ai du mal à en faire autant. 

J'étais ce soir à une soirée, où une des personnes les plus importantes pour moi il y a 2 ans et demi, qui avait reconstruit sans moi depuis plus de 1 an, a ressenti, sans l'exprimer, ce que je ressens. Le besoin de me construire ailleurs. L'envie de rencontrer de nouvelles personnes. La peur de ne pas y arriver. Pas besoin de parler. Elle me connaît ; je la connais.

Mal également, parce que je me sens à un carrefour professionnel. Une boite complexe, en plein séisme. Je sais qu'il faut que je parte. Cela m'excite. J'ai peur.

 

Je me sens bien et mal à la fois. Je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer. Je suis en permanence entre les deux, préférant rire que fondre devant les autres.

 

Ce qui m'effraie le plus? Ne pas avoir cet autre devant qui pleurer.

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