Putain, va falloir que je consulte (ah merde, je consulte déjà)

Ça fait trois jours maintenant que j'ai le moral dans les chaussettes. Vraiment.

Pour dire, hier, je n'ai parlé à personne à part au gars qui m'a servi mon café et à celui qui m'a vendu ma place de cinéma (ah non, pour être plus précis, celui-qui-m'a-pas-vendu-ma-place-de-cinéma-puisque-la-séance-est-complète-monsieur (pauvre con); une fois le canal traversé, j'ai préféré m'adresser à la borne automatique, moins demandeuse de mots).

Et aujourd'hui, mes borborygmes envers mon équipe étaient plus que peu agréables...

Bref, un vrai chieur !

La raison ? Si je la connaissais, je ne serais plus sur ce pauvre blog de merde ou en séance psy tous les jeudis de 19h à 20h, pour la modique somme de 67€, à blablater sur ma pauvre vie et sur mes petites questions.

Je suis fatigué. Très. Et pourtant, je ne me couche pas, 23h passées... J'en suis arrivé à la conclusion - me, my psy and I - que j'avais une peur panique de l'abandon. Faudrait remonter à l'enfance pour vous expliquer ça mais je ne vais pas avoir le temps (rapport à ''je suis fatigué'')... Cette peur panique me fait redouter certaines situations de solitude, ou plutôt certains moments où je me retrouve seul... Et après 2 jours (volontaires) de solitude, j'abdique... Et suis plus que désagréable avec mon entourage... pour les inciter encore plus à m'abandonner !

M'aime-t-on ? Pourquoi ne m'aime-t-on pas ? Après tout, je me fous de ces questions...

Je me retrouve en fait cette année encore devant le gouffre des vacances, ce moment où je me dis que je vais encore passer des vacances seuls, à partir une semaine avec une copine et à me retrouver devant 2 semaines vides. Alors que je vois tout autour de moi des gens partir à 2, à plusieurs... Je sais pertinemment que j'exagère mais je ne comprends pas en quoi je ne le mérite pas.